À Harmelen, aux Pays-Bas, Shell et Nio ont inauguré leur première station d’échange déployée conjointement.
Cela signifie que le réseau du fabricant chinois de VE s’étend désormais à 17 stations, réparties entre la Norvège, la Suède, le Danemark, l’Allemagne et les Pays-Bas. Le plan de déploiement ayant pris du retard, les entreprises espèrent augmenter rapidement leurs activités.
Nio suit son chemin avec des stations d’échange, qui réduisent les temps d’arrêt à cinq minutes, les VE recevant un nouveau pack de batteries grâce à une procédure automatisée dans des boîtes dédiées. Fisker a déclaré se joindre à la stratégie d’échange, mais pour l’instant, il s’agit d’une approche exclusive de la recharge des VE par Nio.
Objectif 100 stations d’échange de batteries
Le mois dernier, le PDG de Nio, William Li, a admis que son entreprise était très en retard sur son réseau d’échange en Europe. L’entreprise avait prévu d’en installer vingt à la fin de l’année dernière, mais n’en a réalisé que treize.
Il y a deux ans, l’entreprise a annoncé un partenariat stratégique avec Shell afin d’optimiser le déploiement. L’association avec un partenaire facilite le facteur immobilier et les permis de construire pour ces stations d’échange, ce qui est une procédure complexe et coûteuse. La station de Harmelen est le premier fruit de ces partenariats, qui visent tous deux à atteindre un réseau d’une centaine de stations cobrandées à court terme. Mais ces objectifs dépendent du succès commercial.
Source : newmobility.news